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- Augmentation de la facture en énergie
- Incapacité de régler la température
- Un résultat de diagnostic de performance énergétique insatisfaisant
- Présence d’une humidité dans le logement
- La date de construction d’une maison et ses équipements
- Les équipements électroniques et électroménagers énergivores
- La qualité de l’isolation des murs, du toit et des fenêtres
Une maison énergivore est une problématique qui touche la plupart des foyers français. Notons que ce ne sont pas seulement les maisons anciennes qui sont victimes de ce problème, même les logements nouvellement construits peuvent être confrontés à une dépense énergétique exorbitante.
L’ennui, c’est qu’une consommation élevée en énergie engendre l’augmentation du montant de la facture qui est allouée à l’énergie.
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Ainsi, il est nécessaire de connaître tous signes d’une maison énergivore pour pouvoir trouver des solutions correspondantes. Dès que vous apercevrez les indices ci-dessous, il est temps que vous envisagez de réaliser des travaux.
Plan de l'article
- Augmentation de la facture en énergie
- Incapacité de régler la température
- Un résultat de diagnostic de performance énergétique insatisfaisant
- Présence d’une humidité dans le logement
- La date de construction d’une maison et ses équipements
- Les équipements électroniques et électroménagers énergivores
- La qualité de l’isolation des murs, du toit et des fenêtres
Augmentation de la facture en énergie
L’augmentation de la facture en énergie est le premier élément qui doit vous alerter sur la possibilité d’une maison énergivore.
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Sachez que la consommation moyenne dans un foyer est autour de 1 400 euros en une année. Avec une consommation au-dessus de ce montant, vous devez sérieusement chercher la cause du problème.
Par ailleurs, le montant de votre facture ne doit pas dépasser les 8% par rapport à vos revenus. Dépassant ce pourcentage, il se peut que votre maison soit une passoire thermique.
De ce fait, la dépense liée au chauffage va augmenter considérablement en hiver, tandis qu’en été, c’est la climatisation qui va être gourmande en énergie.
Effectivement, une mauvaise isolation peut être la cause de ces problèmes. Il est important de noter que 30% des déperditions thermiques se situent au niveau du toit.
A côté de cela, des murs non étanches peuvent vous faire perdre 20% de votre énergie. Et par-dessus tout, la chaleur est diffusée dans le vide. Ce qui provoque une dépense anormale.
Incapacité de régler la température
Une température inhabituelle peut être le signe d’une maison énergivore. En fait, le confort thermique que vous désirez est difficile à atteindre même si vous essayez d’augmenter le chauffage dans toutes les pièces de votre maison. Ceci pourrait être causé par une isolation de mauvaise qualité.
Dans le cas où un convecteur électrique fait partie des équipements de chauffage, une passoire thermique peut se traduire par un air sec et une chaleur instable.
De plus, la température peut être différente d’une pièce à l’autre. Ce phénomène va se répéter souvent pendant l’été. En hiver, vous allez ressentir des courants d’air désagréables. Concrètement, une sensation de froid se fera sentir tout au long de toutes vos journées.
Un résultat de diagnostic de performance énergétique insatisfaisant
Le diagnostic de performance énergétique ou DPE est un dispositif mis en place par l’État pour connaître la performance énergétique d’un logement. Il va se faire au moment de la vente ou de la location de celui-ci.
Cela dit, vous êtes libre de faire appel à un diagnostiqueur dans le cas où vous voulez avoir une idée sur la consommation que vous réalisez. Seulement, vous devez faire appel à un professionnel certifié pour que le résultat soit fiable.
Les éléments étudiés dans un DPE sont les isolations, le système de chauffage et les combles. Le nombre de critères peut varier en fonction du logement. Sachez qu’il peut y avoir jusqu’à 60 paramètres à évaluer.
A part la quantification de la consommation énergétique, un DPE va vous renseigner sur la quantité de gaz à effet de serre que votre logement émet.
Ainsi, la note de votre logement sera exprimée par l’intermédiaire d’une étiquette énergie. En ce qui concerne la note, elle va de A à G.
Sachant que A représente une excellente consommation en énergie. En se rapprochant de G, la maison devient de plus en plus énergivore. Ainsi, une maison qui se situe entre E et G est sans doute une passoire thermique.
Présence d’une humidité dans le logement
Une maison énergivore peut avoir comme conséquence l’humidité. Le plus souvent, cela est causé par une isolation mal installée.
Par conséquent, il est possible que vous observiez de la condensation sur vos vitres. Les murs et les plafonds peuvent être victimes de taches brunes. Quelquefois, elles ont la forme d’une auréole de couleur marron.
Pour une maison qui a des murs recouverts par du papier peint, ceux-ci peuvent se décoller avec le temps alors que s’il s’agit d’une peinture, elle va s’écailler. Même si ces signes n’apparaissent pas tout de suite, vous pouvez sentir de l’humidité au toucher.
Si la plupart de ces signes d’humidité apparaissent dans votre logement, vous êtes victime d’une maison énergivore.
La date de construction d’une maison et ses équipements
Avant 1974, les règlementations thermiques n’existaient pas encore. Une maison qui date d’avant cette année peut alors avoir des problèmes d’isolation.
Il en est de même pour les équipements qui sont utilisés à l’intérieur. Avec un appareil de chauffage âgé de plus de 15 ans, la consommation énergétique pourrait être énorme.
En remplaçant vos vieux appareils électriques par des neufs, il est possible de réaliser 10 à 15% d’économie d’énergie.
Les équipements électroniques et électroménagers énergivores
La consommation d’énergie des équipements électroniques et électroménagers est un sujet important à prendre en compte pour réduire notre empreinte écologique. En effet, ces appareils peuvent représenter jusqu’à 15% de la facture d’électricité d’un foyer. Il est donc recommandé d’opter pour des modèles économes en énergie, signalés par la classe énergétique A+++. De plus, il est essentiel de les éteindre complètement lorsqu’ils ne sont pas utilisés, car en veille, ils continuent de consommer de l’électricité inutilement. En adoptant ces gestes simples, nous pouvons tous contribuer à préserver l’environnement.
La qualité de l’isolation des murs, du toit et des fenêtres
Effectivement, les maisons construites avant cette date ont souvent une isolation thermique qui laisse à désirer et peut entraîner des perturbations importantes dans la température intérieure. Pensez à bien vérifier l’état des fenêtres. Si celles-ci sont vétustes ou mal installées, elles peuvent laisser passer un courant d’air frais et donc obliger le chauffage à fonctionner en permanence pour maintenir une température correcte à l’intérieur.
Le toit est aussi un élément clé dans l’isolation thermique. Il faut s’assurer qu’il n’y a pas de fuite d’air au niveau des tuiles ou du faîtage. Les combles perdus doivent être isolés avec soin et recouverts d’un matériau approprié comme la laine de verre, par exemple.
Pour éviter les déperditions d’énergie liées aux murs extérieurs, vous pouvez investir dans une isolation phonique. Il existe aujourd’hui sur le marché différents matériaux disponibles : polystyrène expansé (PSE), polyuréthane (PUR), fibres minérales… Selon votre budget et vos besoins en termes thermiques, vous aurez certainement la possibilité de trouver une solution adéquate pour réduire votre consommation énergétique.
Inspecter régulièrement son habitation permettra non seulement de repérer rapidement tout souci pouvant causer des déperditions calorifiques importantes, mais aussi de réaliser les travaux nécessaires afin d’améliorer ses performances énergétiques globales.